Le gouvernement britannique, souhaitant éviter des récidives de cette rébellion irlandaise, traite durement l’affaire et prononce 90 peines de mort, dont celle des leaders irlandais de l’insurrection. James Connolly, l’un des insurgés leader socialiste irlandais de l’Easter Rising fut même exécuté assis et attaché, car gravement blessé. La comtesse Markiewicz, fille de la famille Gore-Booth de Lissadell House à Sligo et muse de Yeats est épargnée, de même qu’Eamon de Valera du fait de sa nationalité américaine.
Un temps fort dans l’histoire de l’Irlande
C’est lors de cette rébellion de l’Easter Rising que le drapeau irlandais prit toute son importance. Déjà brandi lors de la Young Ireland Rebellion en 1848 à Waterford City, par le révolutionnaire irlandais Thomas Francis Meagher, il est connu et reconnu lors de l’insurrection de l’Easter Rising, lorsqu’il flotte dans le vent au-dessus des quartiers généraux des rebelles aux côtés du drapeau traditionnel irlandais, une harpe sur fond vert. La signification de ces trois couleurs est forte et c’est certainement la raison de son adoption en tant que drapeau national en Irlande. Le vert représente la tradition et le nationalisme irlandais ainsi que la communauté catholique, l’orange symbolise la minorité protestante, l’ordre Orange et la bataille décisive de Guillaume III, de la maison d’Orange, sur les catholiques à Boyle. Enfin le blanc est signe de paix, de réconciliation et de fratrie entre la communauté irlandaise et britannique.
Pour comprendre l’émotion engendrée par l’Easter Rising, ce volet important de l’histoire irlandaise, écoutez la chanson révolutionnaire The Foggy Dew… C’est pour les Irlandais l’un des premiers pas de l’indépendance de leur pays, bien que partielle, d’où l’importance donnée à ces célébrations ! Aujourd’hui, l’affiche de la proclamation d’indépendance d’Irlande est visible dans l’importante collection du musée Book of Kells, dans le Trinity College de Dublin.